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Témoignages page 1
17 janvier 2018
A travers le tunnel
18 janvier 2018
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A travers le tunnel
18 janvier 2018

Étant donné que nous sommes tous des co-créateurs qui se sont mis d’accord pour co-créer un plan physique, il a fallu que nous concluions un accord concernant un système qui maintient tout ensemble et une structure mécanique qui reflètent la nature illimitée et libre de notre être, ainsi que la nature de la conscience elle-même.

Le karma est le terme sous lequel nous désignons ces mécanismes. Il ne s’agit pas d’un ensemble de règles imposées de l’extérieur. Il s’agit simplement de l’effet de ce que nous faisons dans notre conscience. En premier lieu, nous devons garder à l’esprit que la nature de notre conscience est de nous porter vers la réalisation des images que nous choisissons d’introduire dans notre propre conscience. Lorsque nous avons un but et que nous introduisons l’image de ce but dans notre conscience, la réalisation de ce but existe quelque part et nous nous dirigeons vers lui.

Nous avons en quelque sorte adressé une requête à l’Intelligence Supérieure et ce, que nous la considérions comme une entité extérieure à nous-mêmes ou présente au tréfonds de notre être. L’Intelligence Su­périeure nous donne alors des instructions à tout moment à travers notre intuition ou notre instinct. Ainsi notre direction vient de l’inté­rieur de nous-mêmes : il s’agit de faire ce que nous ressentons comme juste, à tout moment.

En même temps, les événements du monde extérieur semblent nous faire avancer dans la même direction. Ils ont l’air d’être des forces extérieures à nous-mêmes, mais ils ont été suscités par l’image ou le but que nous avons introduits dans notre conscience. Ainsi, lorsque cer­tains événements se produisent et semblent dirigés par des forces que nous ne maîtrisons pas, mais qui en même temps correspondent à ce qui était « supposé » se produire, nous disons qu’il s’agit d’événements karmiques. Parfois nous utilisons le mot « Destin » pour décrire la force qui nous fait avancer de cette manière.

Nous pouvons alors dire qu’un élément du karma est cette force qui est apparemment extérieure à nous-mêmes, qui nous fait avancer vers l’accomplissement de nos buts, et qui pourtant a été suscitée par ce que nous avons introduit dans notre conscience. La réalisation de nos objectifs est soumise à deux variables : nos actions et nos percep­tions, qui mettent en mouvement des forces qui semblent extérieures à nous-mêmes.

En ce qui concerne nos actions, nous disons que ce que nous faisons revient vers nous. Il ne s’agit pas d’une quelconque rétribution divine, mais plutôt d’un phénomène mécanique, d’un moyen de com­munication. Vous voyez, il y a différentes manières d’exprimer l’amour et, ainsi que nous l’avons déjà dit, la manière dont certaines personnes expriment l’amour est parfois interprétée comme étant à l’opposé de l’intention première.

Heureusement, il existe un moyen qui peut nous aider à compren­dre les sensibilités et les préférences de chacun d’entre nous. Si vous voulez que les gens se comportent avec vous d’une certaine manière, vous pouvez leur montrer l’exemple en vous comportant vous-même ainsi. Faites aux autres ce que vous voudriez qu’ils vous fassent; com­prenez que les autres vous font ce qu’ils aimeraient qu’on leur fasse.

C’est comme s’ils disaient : « C’est comme cela que j’aime qu’on m’exprime des sentiments d’amour. Si vous voulez me manifester un sentiment d’amour et qu’il vous plaît de l’exprimer de cette manière, c’est cela qui me fait du bien. » En même temps, ils peuvent observer vos actions et les considérer comme une démonstration de la manière dont vous voulez qu’on vous donne de l’amour.

En ce qui concerne votre relation à l’Univers – quel que soit le nom que vous donniez à l’agrégat d’énergies que vous percevez autour de vous – sachez que celui-ci vous renvoie, à travers les autres, les énergies et les actions dont vous êtes à l’origine. Bien que perçues comme étant à l’extérieur de vous-même, ces énergies ont été susci­tées par vos actions et elles constituent un second élément de ce que nous appelons le Karma.

Si ce qui revient vers vous ressemble à une rétribution divine, prenez conscience des énergies que vous envoyez à l’extérieur, parce que vous savez maintenant ce que l’on ressent lorsque ces énergies reviennent vers soi. Plutôt que de continuer à créer la même série d’effets en envoyant les mêmes énergies à l’extérieur, vous pouvez décider de créer quelque chose de différent qui vous procurera de meilleures sensations en retour. Ainsi, nous pouvons dire que la fi­nalité de cet aspect du karma est la compréhension, laquelle libère l’individu des effets de ce karma.

Bien entendu, les effets positifs de vos actions reviennent égale­ment vers vous – c’est le fruit d’une « action » conjointe du chakra bleu et du chakra vert. Alors que vous poursuivez votre chemin, exprimant aux autres votre amour et satisfaisant leurs besoins sans aucun effort de leur part, vous découvrez qu’il en est de même pour vous. Ainsi, l’amour que vous donnez à l’extérieur vous revient.

En ce qui concerne le deuxième aspect : « vos perceptions créant le karma », nous parlons de la manière dont vous choisissez de voir les autres.

Nous sommes tous des créateurs et nous manifestons notre uni­vers autour de nous. De cette manière, nous sommes tous absolument égaux. Nous avons tous le même matériel dans notre conscience et, bien que certains aient manifesté leurs aptitudes plus que d’autres, nous avons tous le même potentiel. Nous avons tous le même ordina­teur, bien que certains aient choisi une meilleure programmation.

De ce point de vue, nous pouvons dire que ce que vous considérez comme les accomplissements remarquables d’un individu ne fait que vous montrer un aspect de vos propres capacités. Ce qu’un être peut faire, tous les êtres peuvent le faire. Nous sommes tous égaux en ce qui concerne notre évolution. Nous nous déplaçons vers le chakra violet, qui représente l’Unité.

L’Unité ne se conçoit pas dans une structure hiérarchique, mais elle implique plutôt l’égalité absolue. Pour qu’une conscience se confonde totalement avec une autre afin d’expérimenter cette autre conscience comme elle-même dans l’Unité, les deux doivent être absolument égales. Si vous considérez l’autre comme inférieur ou supérieur à vous-même, vous faites une erreur et vous devez la cor­riger pour atteindre les objectifs de votre évolution et de l’évolution de tous.

Si vous considérez un individu comme supérieur, vous devez com­prendre qu’il s’agit d’une perception erronée. En fait, cette personne vous a simplement fait prendre conscience de vos propres capacités et vous a donné les outils nécessaires à votre croissance – des outils qui vous permettront d’aller au-delà des limitations que vous vous impo­sez à vous-même. Vous êtes capable de faire ce que cette personne a fait. Peut-être même plus et mieux. Si vous le voulez.

Si vous considérez un individu comme inférieur à vous-même, vos perceptions doivent être ajustées. Pour ce faire, il suffit de se mettre à la place de cette personne un petit moment. Cette situation semble trou­ver son origine à l’extérieur de vous-même, mais elle a été suscitée par ce que vous avez introduit dans votre conscience. Ce moyen d’ajuster vos perceptions est le troisième élément de ce que nous savons être le karma. Nous pouvons voir comment cet aspect, lui aussi, a la compré­hension pour finalité.

Ainsi, selon nous, le karma est composé de trois éléments :

II nous rapproche de l’accomplissement de nos buts ;

II nous renvoie les effets de nos actions ;

II nous mène à comprendre et à intégrer la notion d’égalité.

En considérant les événements de nos vies comme des aspects du karma, nous nous donnons les moyens de comprendre ce qui n’avait pas de sens précédemment. Nous découvrons alors un ordre des choses et nous sommes en mesure de libérer les tensions issues de l’incompré­hension qui prévalait auparavant.

Ce que nous appelons le karma est à la fois quelque chose de très personnel et de très impersonnel. Il est personnel dans le sens où il reflète ce que nous avons choisi de faire, en tant qu’individu, avec notre conscience individuelle. Et il est impersonnel dans le sens où il fonctionne de la même manière pour tout le monde. Nous pouvons voir que chacun d’entre nous est, en même temps, en train de vivre les effets du karma passé et de fabriquer un nouveau karma. Il est parfois difficile de distinguer lequel on est en train de vivre.

Étant donné que nous créons chacun notre propre karma, l’idée que nous pourrions, d’une façon ou d’une autre, « prendre sur nous » le karma d’un autre apparaît comme le reflet d’une incompréhension de la nature des mécanismes karmiques.

Certains guérisseurs prétendent que certains symptômes ne peu­vent pas être guéris parce qu’ils sont karmiques. Ces guérisseurs ont des idées limitatives qu’ils exportent en les appelant mystère cosmique. Nous croyons que tout peut être guéri. La capacité de guérir réside à l’intérieur de chacun d’entre nous.

De notre point de vue, tous les symptômes sont karmiques, parce qu’ils sont la conséquence de ce que l’individu a introduit dans sa pro­pre conscience. Cela ne signifie pas qu’ils ne peuvent pas être guéris. Si c’est le karma d’une personne d’être malade, cela peut aussi être son karma de guérir, comme cela a été le cas pour moi. Si la finalité du karma est la compréhension, cela est en accord avec la description que nous avons faite de la relation entre le corps et la conscience.

Lorsqu’un individu développe un symptôme, celui-ci se manifeste pour délivrer un message à cet individu concernant un comportement qui l’a déséquilibré. Il fait l’expérience concrète de ce qu’il s’est fait à lui-même au sens figuré.

Lorsque le sujet comprend le message que son corps lui a délivré et fait les ajustements nécessaires au niveau de son comportement, le symptôme n’a plus aucune raison d’être et il peut disparaître. C’est pour cette raison qu’il est important pour les guérisseurs de communi­quer au sujet – en tant que partie intégrante de la guérison – les causes intérieures du symptôme extérieur.

Il est aussi important de se rappeler que la conscience est illimitée, et que toute idée réductrice est, par nature, sans valeur. Nous avons une aptitude illimitée à tout guérir. Si une idée nous donne une raison de croire que nous n’avons pas cette aptitude, nous pouvons remplacer cette idée par une autre qui nous donne les moyens d’aller au-delà de cette limitation perçue.

Nous savons que tout peut être guéri.

Martin Brofman, extrait du livre  » Tout peut être guéri « 

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